Jeudi. Nous avons rencontré la direction pour discuter de quelques questions pratiques comme, les salles vides dans le Village des jeunes, une deuxième salle de réunion peu utilisée et qui pourrait servir pour une classe supplémentaire, la construction de l'école qui doit être commencée, achever les pupitres d'école au plus vite et déménager dans les classes du Village des jeunes, acheter des bottes pour les élèves de terminale agricole, des matelas pour les filles, réparer les poussettes...
C’est arrangé pour les matelas et les poussettes grâce à une aide financière d'Albert.

Le père Ivo avait un conteneur avec des matelas alors nous en avons acheté vingt-cinq, cela lui a donné un peu d'argent pour payer son personnel. Nous en avons emmené dix-neuf chez les filles et elles étaient très heureuses. Cinq des meilleurs chariots ont été amenés chez un soudeur en ville pour faire réparer les essieux et plusieurs chariots ont reçu des pneus neufs. Il y en avait encore cinq en bon état, il y a donc à nouveau dix bonnes charrettes à bras. Les hommes profitaient de la présence des blancs et ne voulaient pas payer de loyer pour leur charrette.
Benoit, qui s'occupait de l'administration depuis un certain temps, ne voulait plus continuer à le faire car il était traité de manière irrespectueuse. Il fut convenu qu'Etienne suivrait les hommes à leur départ et à leur arrivée durant quelques jours. L'électricité de la maison a également été réparée pour plus de sécurité, aux frais d'Albert.

La direction a demandé deux motos, une pour la direction et une pour le Centre ouvert. Un calcul rapide montre que l’achat et les dépenses ensemble couteraient moins cher que payer les motos-taxis. Ils veulent aussi une voiture de rechange mais le budget ne le permet pas pour le moment.